Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je suis Grenoblois, j’ai 4 enfants et je viens d’avoir 63 ans. Je suis un jeune retraité !
J’ai travaillé auparavant comme ingénieur chez STMicroelectronics et j’ai également été il y a quelques années conseiller municipal sur les communes de Domène et Meylan.
En parallèle de ces activités professionnelles et politiques, je suis responsable d’une association nationale de solidarité internationale « L’Appel » qui construit des maisons au Rwanda, en partenariat avec la fondation Abbé Pierre.
Comment avez-vous connu l’association et son action ?
Je connais Un Toit Pour Tous depuis de nombreuses années, depuis 1995 exactement car j’étais sociétaire de la Société civile immobilière n°1. J’ai d’ailleurs réalisé une très belle plus-value à l’occasion de la vente de ce bien que j’ai réinvestie dans la coopérative foncière solidaire Un Toit Pour Tous – Développement.
Pour quelles raisons et depuis quand avez-vous souhaité vous engager au sein de l’association ?
Je suis préoccupé par la question du mal-logement, une problématique majeure qui n’est toujours pas résolue alors qu’il s’agit de la première des sécurités pour qui veut vivre correctement, assurer sa santé, élever sa famille et avoir un travail. L’insertion sociale et professionnelle passe par le logement, c’est évident !
Je voulais donc « voir de l’intérieur », intégrer la gouvernance d’une association comme Un Toit Pour Tous afin de mieux comprendre les enjeux et les freins liés à ces questions fondamentales.
À la retraite depuis peu, je suis devenu membre du conseil d’administration depuis la dernière assemblée générale en juin 2022 et membre du comité de direction de la coopérative foncière solidaire depuis décembre dernier.
Comment voyez-vous votre rôle en tant qu’administrateur de l’association ? Quels sont les enjeux importants dans les années à venir ?
Je souhaite contribuer activement à l’augmentation de la production de logements abordables et dignes pour les familles qui en ont besoin ! Quand le pouvoir institutionnel n’y arrive pas, c’est aux citoyens de se saisir de ces enjeux, c’est primordial si l’on veut que les choses changent.
« Un Toit Pour Tous » n’est pas que le nom de notre association, c’est un objectif !
Pour moi, le développement et l’ouverture du capital de la coopérative foncière est un enjeu fort pour les années à venir. La foncière solidaire, c’est une façon d’impliquer les citoyens qui ont de l’épargne plus ou moins mal placée dans des projets de finance grise et non durable en la mettant à profit d’investissements de proximité, sur notre territoire. Je défends ce concept d’une épargne locale pour des investissements locaux !
Quelles sont vos relations avec les autres bénévoles et les salariés de l’association ?
Étant arrivé récemment au sein de l’association comme administrateur, les relations sont à construire en particulier avec Arthur Lhuissier, le directeur général et Yannick Pasdrmadjian, le responsable du service Patrimoine et développement.
Quels sont pour vous les temps forts de l’association ?
J’ai trouvé la dernière journée dédiée aux adhérents et bénévoles [jeudi 13 octobre 2022] très enrichissante, les 12/14 qui ont lieu chaque mois sous le format de webinaires sont également très formateurs.
Pouvez-vous nous citer un événement qui vous a marqué à Un Toit Pour Tous ?
Je me souviens avoir été très intéressé par le premier rapport produit par l’Observatoire de l’hébergement et du logement, une très bonne source d’informations sur le sujet du mal-logement. L’association via l’OHL assure un vrai rôle de production et de diffusion de connaissances.