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La comptabilité gérance, un métier au cœur de la gestion locative

Lors de l’info café du 21 janvier dernier, Anaïs a présenté le poste qu’elle occupe depuis septembre 2023 après avoir été durant 2 ans chargée d’accueil à Un Toit Pour Tous. Anaïs est titulaire d’un BTS assistante administrative et a suivi une formation de gestion administrative et comptabilité, elle a travaillé ensuite respectivement au sein d’une PME, d’un commerce puis au service d’un CCAS. Lire la suite

« Quel bilan de la loi SRU (Solidarité et renouvellement urbain) en Isère ? »

Dans le cadre de la 5e édition des Rencontres d’Un Toit Pour Tous, un troisième webinaire a été organisé le 30 janvier dernier avec pour thème « Quel bilan de la loi SRU (Solidarité et renouvellement urbain) en Isère ? ». C’était l’occasion d’effectuer un bilan local de la loi SRU qui impose aux communes de plus de 3 500 habitants d’atteindre un quota de 20 à 25 % de logements sociaux. Ce webinaire a permis d’analyser l’impact de cette loi en Isère et de discuter des enjeux liés à la mixité sociale dans le logement. Lire la suite

La paupérisation du parc social, un risque de spécialisation ?

Dans le cadre de la 5ème édition des Rencontres d’Un Toit Pour Tous, un deuxième webinaire a été organisé le 23 janvier de 8h30 à 9h30 avec pour thème la « Paupérisation du parc social, risque de spécialisation ? ». Ce webinaire, animé par Mathieu Peyret, directeur des territoires et des politiques sociales à la Société dauphinoise pour l’habitat (SDH), a réuni plusieurs experts pour aborder un phénomène inquiétant : la paupérisation croissante des locataires du parc social. Un enjeu qui remet en question le modèle généraliste du logement social en France, basé sur la mixité et l’accueil des ménages de divers horizons. Lire la suite

Point presse décembre 2024

>3 janvier 2025 Les Affiches de Grenoble et du Dauphiné

La Métro a adopté son programme local de l’habitat 2025-2030

Le territoire de Grenoble Alpes Métropole comprend actuellement 240 000 logements pour 450 000 habitants. Le parc social représente 20 % des résidences principales. Le PLH vise la production de 2 550 logements par an,1300 par an pour le parc social. 400 logements privés seront rénovés chaque année et transformés en logements sociaux.

>27 décembre 2024 Le Monde

Logement des personnes handicapées : un bilan critique du « logement évolutif » toujours pas rendu public

Le gouvernement a fait réaliser, comme le demandait la loi ELAN de 2018, un bilan d’application de ces habitations, qui peuvent être rendues accessibles à tous par des « travaux simples ». Mais il ne l’a pas communiqué comme prévu au Parlement. Lire l’article ici. 

>27 décembre 2024 Le Monde

Le mal-logement des personnes handicapées, phénomène méconnu et multifactoriel : « Je me déplace en me traînant au sol »

Pénuries d’habitations, mises aux normes difficilement réalisable, discriminations, manque de volontarisme politique : pour se loger, les personnes en perte d’autonomie rencontrent nombre de difficultés. Et les conséquences sont dramatiques : pièces inaccessibles, obstacle pour sortir… Lire l’article ici. 

>21 décembre 2024 Le Dauphiné libéré

Métropole de Grenoble. Les loyers vont être encadrés dans la métropole en janvier

L’encadrement sera applicable sur une partie de Saint-Egrève, Sassenage, Fontaine, Grenoble, Saint-Martin d’Hères, Seyssinet, Échirolles et Le Pont-de-Claix, et concernera entièrement Fontanil, La Tronche, Meylan, Domène, Muriannette, Venon, Gières, Seyssins, Eybens, Poisat, Bresson, Claix et Varces. Le dispositif concernera environ 65 000 locataires. C’est le préfet qui fixera un loyer de référence à ne pas dépasser de plus de 20% par catégorie de logement et secteur géographique. C’est au locataire qu’il reviendra de contester son loyer en saisissant la commission de conciliation réactivée après une période de mise en sommeil.

Voir aussi : Typologie des biens, profils des locataires : le marché́ locatif de Grenoble à la loupe  https://c.ledauphine.com/economie/direct-entreprises

>17 décembre 2024 Le Dauphiné libéré

Grenoble. Ils réclament « un toit, une école, des papiers pour toutes et tous »

Depuis la rentrée,10 écoles sont occupées à Grenoble pour mettre à l’abri 25 adultes et 30 enfants issus de familles à la rue : La Fontaine, Les Genets, Lucie Aubrac, Jules Ferry, Jean Racine, Clémenceau, Berriat, Anthoard, Jean Macé, Malherbe.

L’inter-collectif des écoles occupées : « Les écoles ne peuvent pas devenir des centres d’hébergement bis »

>5 décembre 2024 Le Dauphiné libéré

Grenoble. « La préfecture fabrique des sans-abris et des sans-papiers ».

La quasi-impossibilité d’obtenir des rendez-vous en préfecture de l’Isère perdure. De nombreux Isérois se retrouvent sans papiers, donc sans travail ni ressources, alors qu’ils ont les documents requis. Une manifestation a eu lieu devant la préfecture à laquelle assistaient notamment des élus de Grenoble, Meylan et de l’opposition du conseil régional.

>05 décembre 2024 Le Monde

Les expulsions de campements, bidonvilles et squats en forte hausse, selon les associations

L’Observatoire des expulsions de lieux de vie informels en a recensé près de 1 500 entre novembre 2023 et la fin d’octobre 2024, soit 34 % de plus en un an. Avec des effets délétères sur la santé des personnes concernées. Lire l’article ici. 

>05 décembre 2024 Le Monde

Censure du gouvernement Barnier : la crise du logement se durcit, les mesures de nouveau différées

La chute du gouvernement, votée mercredi, bloque les dispositions prévues dans le projet de loi de finances. Lire l’article ici.

>1er décembre 2024 Le Dauphiné libéré

Grenoble. Une famille « mise à l’abri » à l’école Lucie Aubrac

Un collectif d’une vingtaine de parents demande à la préfecture de l’Isère de trouver un logement « digne et pérenne » pour cette famille.

webinaire rencontres UTPT

La vente de logements sociaux : stratégie, acquéreurs et devenirs des biens

Un premier webinaire a été organisé le 16 janvier de 8h30 à 9h30 dans le cadre de la 5ème édition des Rencontres d’Un Toit pour Tous dont le thème est « Mixité sociale et habitat, quels leviers pour les politiques locales ». Cette première heure a été animée par Marine Bourgeois, maitresse de conférences à Sciences Po Grenoble avec comme intervenante principale Adriana Diaconu, maitresse de conférences en aménagement et urbanisme à l’institut d’urbanisme et de géographie alpine (IUGA). Près de 60 personnes y ont participé.

Les 3 objectifs de la vente de logements sociaux par les organismes HLM :

  • permettre aux locataires occupants d’accéder à la propriété ;
  • favoriser la mixité sociale ;
  • obtenir des fonds pour réaliser de nouveaux programmes de logements sociaux.
Au départ, les élus des collectivités souhaitaient que ces ventes concernent prioritairement les logements dans les quartiers sensibles. Mais l’expérience a démontré que cela ne permettait pas de répondre aux objectifs. De plus, cela entrainait la constitution de copropriété pauvres avec de nombreux problèmes.

Les objectifs prévus par la loi sont loin d’être atteints

Ces dernières années, avec la baisse des financements dans le logement social de la part de l’État, celui-ci incite fortement les organismes HLM à vendre des logements dans des quartiers diffus afin qu’ils aient de la trésorerie pour en bâtir ou réhabiliter de nouveaux. L’objectif était la vente de 1% du patrimoine et en moyenne une vente d’un logement pour la réalisation de trois neufs et 40000 habitations vendues par an. Mais la réalité est loin de ces chiffres. En 2021, il y a eu 12 000 logements vendus soit 23% des objectifs avec une hausse sensible depuis 2015 (8000). Les communes ne peuvent s’opposer à la vente de logements sociaux par les organismes HLM que si que si cette vente risque de faire passer la proportion de logements sociaux sur leur territoire en dessous des 25 % exigés par la loi solidarité et renouvellement urbain. Les ventes se concentrent sur les territoires où les prix sont les plus élevés et ceux où il y a le plus de logements sociaux en secteurs diffus. En revanche, il s’est avéré compliqué de vendre dans les quartiers politique de la ville. Donc les ventes de logement sociaux ne répondent pas à l’objectif de favoriser la mixité sociale dans ces zones.

Des ventes majoritairement au profit des non occupants

Les acheteurs occupants sont de moins en moins nombreux. Ils représentent environ 30 % du total en 2021 alors que cela en représentait 80 % dans les années 2000. Les autres acheteurs sont des particuliers non concernés par les critères sociaux et des organismes agréés qui achètent des blocs afin de faire de la revente. Dans ce dernier cas, cela permet des ventes rapides plus importantes. Les biens acquis venant du parc social sont beaucoup plus souvent revendus dans les neuf ans que ceux du marché en général (25% au lieu de 11%) sachant qu’il y a une clause anti spéculative de 5 ans.

Davantage de ventes dans le Nord Isère que sur l’agglomération grenobloise

En Isère, 60 % des ventes de logements sociaux ont eu lieu sur le territoire de la communauté d’agglomération des Portes de l’Isère car cela permettait des ventes à des prix plus élevés malgré les décotes pratiquées sur un territoire sous influence lyonnaise. Cela correspond aussi à un souhait des élus de ce territoire et de la spécificité des biens mis en vente. L’agglomération grenobloise ne représente que 37% des ventes. Cela est dû aux caractéristiques du parc social et aux choix des élus.
En conclusion, bien que la vente de logements sociaux soit de plus en plus encouragée, elle semble davantage répondre à des enjeux financiers qu’aux attentes de mixité sociale des élus. Les agglomérations sont attentives au devenir des logements vendus et se tournent vers d’autres outils et alternatives comme le bail réel solidaire pour répondre aux défis d’un habitat inclusif et accessible.

Voir le résumé en chiffres du webinaire 
Voir le replay du webinaire 

5ᵉ PLH du Pays voironnais : nouveaux défis, habitat durable et partenariat avec Un Toit Pour Tous

Le 5e Plan local de l’habitat (PLH) du Voironnais, qui doit couvrir les années 2025-2030, est en cours d’élaboration, pour être finalisé à l’automne prochain. La communauté de communes du Pays voironnais (CAPV) a laissé une grande place au partenariat pour recueillir les analyses et avis des acteurs du logement, à côté de ceux des collectivités publiques. Un Toit Pour Tous y a évidemment participé compte tenu de son implication dans le secteur. Lire la suite

Mieux connaitre les réalités du mal-logement, une formation indispensable

Vouloir œuvrer pour que toute personne puisse se loger nécessite de bien connaître la situation du mal logement et des politiques publiques engagées sur ces sujets. C’est pourquoi l’association Un Toit pour Tous a eu la bonne initiative d’organiser deux demi-journées de formation les 9 et 17 décembre 2024 destinées aux bénévoles et aux salariés de l’association. Elles étaient animées par René Ballain et Marie Guillaumin.   Lire la suite