Les chiffres, provisoires, communiqués par Absise (association des bailleurs sociaux de l’Isère) et par la DDT (direction départementale des territoires) permettent de mesurer l’ampleur du recul des financements (nombre d’agréments qui déterminent le nombre de mises en chantier dans les mois qui viennent) pour l’année qui vient de s’écouler.
Point presse décembre 2023
Point presse : s’informer pour agir en toute connaissance de cause. Le comité de rédaction du site web d’Un Toit Pour Tous sélectionne dans des quotidiens (surtout « Le Monde », « La Croix », « Le Dauphiné Libéré ») et dans des hebdomadaires et mensuels les articles couvrant les thèmes d’intervention de l’association.
« Un Toit Pour Tous, ils aident beaucoup »
Moussa est depuis 2018 en France. Après plusieurs années d’hébergements divers, il vit enfin dans son logement géré par Un Toit Pour Tous. Outre l’accompagnement très proche avec une travailleuse sociale de l’association, il a bénéficié de l’aide du groupe des bénévoles bricoleurs lors de son installation. L’occasion de découvrir ce groupe avec l’aide de […]
Qu’est-ce que l’habitat inclusif ?
Point presse novembre 2023
>28 novembre 1023 Le Monde Les enfants, « premières victimes » des expulsions de squats, bidonvilles et campements L’Observatoire des expulsions des lieux de vie informels s’inquiète de ces opérations, qui se font la plupart du temps sans solution d’hébergement ni de relogement, mettant en péril la scolarité des plus jeunes.
À l’invitation des responsables des structures ligériennes semblables aux nôtres (l’Agence Solidarité Logement est une agence immobilière à vocation sociale comme l’est Territoires) et qui partagent le même objectif de loger les personnes défavorisées, six membres du bureau d’Un Toit pour Tous et son directeur général, ont partagé avec eux leurs expériences respectives lors d’un temps d’échange, le 6 novembre dernier. L’accueil fut chaleureux comme les stéphanois savent le faire, les échanges intéressants.
Des enjeux similaires
Cette rencontre se justifiait d’autant plus que nous avons développé sensiblement les mêmes outils pour gérer des logements, en acquérir de nouveaux, récolter des dons et interpeller les pouvoirs publics et que nous sommes confrontés aux mêmes difficultés : nécessité de renforcer la professionnalisation des équipes, de dégager des ressources toujours plus importantes pour produire de nouveaux logements, de trouver la meilleure organisation pour piloter et conduire l’action collective.
Un temps important a été consacré à la présentation des structures et de leur mode de fonctionnement ainsi qu’à la place des bénévoles. Des points spécifiques (délégations, carte professionnelle…) ont aussi été abordés.
mais des singularités affirmées
Si les outils pour agir sont sensiblement les mêmes, des différences assez nettes sont apparues, chaque site cultivant sa singularité en fonction de son histoire, de son contexte, de ses ressources :
- Les structures stéphanoises mobilisent essentiellement des logements auprès des propriétaires privés (478 logements appartenant à plus de 200 propriétaires), peut-être parce que le marché immobilier est plus détendu qu’à Grenoble. La production de logements en Prêt locatif aidé d’intégration par Néma Lové (équivalent d’Un Toit Pour Tous- Développement, notre coopérative foncière solidaire) est plus modeste (61 logements dont 45 dans 3 pensions de famille). Au total leur agence immobilière gérait 539 logements en 2022.
- Cette agence assure également l’accueil des demandeurs et les attributions (à la différence de notre association iséroise où ces missions sont assurées par l’État et les collectivités territoriales).
- Les structures stéphanoises déploient une activité importante en direction des jeunes et jouent le rôle de CLLAJ (Comité local pour le logement autonome des jeunes).
- Elles participent au comité de pilotage du SIAO qui regroupe un collectif d’association et a développé une fonction d’observation
- Compte tenu de la faiblesse de leurs fonds propres, leur société foncière a pu compter sur la foncière solidaire de la Fondation Abbé Pierre, SOLIFAP, et ont crée un fonds de dotation qui permet d’obtenir 60 000 euros par an environ.
Au-delà de la connaissance mutuelle qu’ils ont favorisée, les échanges aident à porter un regard sur ce que nous faisons et à souligner ce qui fait notre spécificité :
- avoir à travers le temps maintenu une équipe en charge de la communication (avec l’organisation de temps d’échange et surtout l’objectif d’augmenter la visibilité des actions de notre association) et d’animation (qui soutient le développement et l’action de groupes de bénévoles), ainsi qu’un observatoire pour mieux connaitre les besoins et évaluer l’action collective ;
- avoir adapté la structure de production de nouveaux logements et rassemblé progressivement les conditions de développement de l’offre (partenariat, financement, mécénat) ;
- avoir mobilisé de nombreuses personnes pour assurer la gouvernance des structures, développer des groupes de bénévoles actifs intervenant en complément et en coopération avec les salariés (à la différence de Saint Étienne où une dizaine de bénévoles assurent la gouvernance de l’ensemble des structures).
Un chantier commun
Ce sont des richesses à conserver et à faire fructifier. D’ores et déjà, un chantier commun réside dans notre apport au développement de l’Académie du Logement d’abord de la Fapil (créée pour porter des projets de formation et des projets d’études) à travers le projet d’étude sur l’Intermédiation locative/mandat de gestion présenté aux instances de la fédération, pour décision d’engagement avant la fin de cette année 2023.
Pour Grenoble Alpes Métropole (GAM) il s’agissait de lancer un « nouveau rendez-vous professionnel », s’appuyant sur son « expertise reconnue en matière de politique publique du Logement d’abord » et en tant que « pionnière en matière de rénovation thermique », afin de « dynamiser la réflexion » par des échanges entre une variété d’acteurs ou opérateurs de « la meilleure expertise » s’attachant […]