La présentation de ce rapport annuel par l’Observatoire de l’hébergement et du Logement d’Un Toit Pour Tous a réuni le 9 avril dernier tous les acteurs de la nouvelle politique du « Logement d’abord » au Musée de Grenoble.(lire aussi)
Ils étaient tous là : les représentants de la Métro qui pilote cette politique sur son territoire, la responsable de la Direction Départementale de la Cohésion Sociale, les associations, les acteurs de terrain, avec la fidèle participation de la Fondation Abbé Pierre. Deux tables rondes ont permis de mettre en valeur l’expertise des acteurs de terrain.
Pour entrer dans le vif du sujet rien de tel que de présenter l’analyse fine des résultats de la Nuit de la solidarité, point de départ d’une évaluation de la ressource en logements nécessaire à la mise en œuvre de la politique du « Logement d’abord » en faveur des sans-domiciles sur le territoire de la Métro. Ces résultats ont été assortis d’une analyse critique.
Ensuite, à l’image du rapport national de la Fondation Abbé Pierre, l’accent a été mis cette année sur les discriminations induites par des institutions et qui conduisent nombre d’exclus vers la rue : l’Aide Sociale à l’Enfance, la prison, l’hôpital psychiatrique.
Bonne association ne saurait déroger à ses règles d’analyse et d’interpellation : pour finir, Un Toit Pour Tous a présenté son observation des débuts de la mise en place de la politique du « Logement d’abord » par la Métro et a pointé :
-ses inquiétudes quant à la capacité d’asssurer une production de logements suffisante
-ses interrogations sur la future plateforme d’accompagnement qui doit articuler attribution et accompagnement